Oh my endo !

 QUI suis-je ?

“J’offre aux femmes ce que j’aurais aimé trouver avant même le diagnostic de mon endométriose. Je veux leur transmettre tout ce que j’ai pu trouver dans la sophrologie et qui m’a permis d’évoluer plus sereinement dans ma vie personnelle et professionnelle.”

Comment as-tu découvert la sophrologie ?

Mon premier contact avec la sophrologie date d’il y a environ 8 ans, à un moment particulièrement difficile de ma vie. Pour me prendre en main, j’avais dévidé de participer à des séances collectives. Je crois qu’à ce moment-là je n’étais pas tout à fait prête, j’ai donc mis la sophrologie de côté. Je mettais la barre assez haute. Je n’arrivais pas à lâcher prise, j’en ai tiré la conclusion que ce n’était pas fait pour moi, que j’avais plutôt besoin d’un sport très dynamique qui me permette de vider mon stress et me faire gagner en énergie. Je l’avoue maintenant, cette approche me semblait trop douce pour moi.

Trois ans après, au moment où j’avais franchi le cap de la transition professionnelle, je faisais un bilan de compétences avec Switch collective, j’ai alors rencontré une sophrologue. J’ai été la première étonnée de retrouver la sophrologie sur mon chemin. Curieuse, j’ai voulu voir comment cette approche psycho-corporelle pouvait m’apporter quelque chose maintenant que j’avais fait un bout de chemin. Là, ce fut une révélation : pour la première fois, je prenais le temps d’écouter mes besoins et mes envies, j’apprenais à mobiliser mon énergie, mon dynamisme. Au final, cela m’a permis de reprendre confiance en moi et d’aller vers de nouveaux projets.

Après plusieurs mois de pratique la décision est venue naturellement de me former à ce métier.


Comment devient-on sophrologue ? 

À mon sens il existe un pré-requis indispensable : Il faut déjà avoir pratiqué la sophrologie pour soi, avoir fait son propre chemin. Ensuite, pour se former, il existe des écoles reconnues par l’Etat. Pour ma part je me suis formée à l’Académie de Sophrologie de Paris fondée par le docteur Patrick-André Chêné. C’est une formation sur deux ans, avec beaucoup d’apports théoriques sur les nombreux champs d’application de la sophrologie et surtout énormément de pratique pour assimiler les plus de 50 techniques ! Autant dire que ces deux années sont plus que nécessaires et bénéfiques pour intégrer pleinement la sophrologie pour soi avant de pouvoir accompagner et transmettre ces fabuleux outils.

Dans cette formation, as-tu entendu parler d’endométriose ?

Indirectement. Nous avons un peu touché du doigt l’endométriose lorsque nous avons évoqué les champs d’application qui concerne la périnatalité, la PMA et les problématiques en lien avec la sexualité. J’ai souhaité aller plus loin en réalisant mon projet de fin d’études sur l’accompagnement en sophrologie des femmes (et des couples) atteintes d’endométriose. 

Quand as-tu eu ton diagnostic d’endométriose?

Durant la formation de sophrologie ! Je rencontrais depuis longtemps de fortes douleurs pelviennes lors de mes règles et lors de l’ovulation sans pouvoir mettre de mots sur ce qu’il se passait dans mon corps. En recherche d’un diagnostic, on finissait par me dire qu’il était normal de souffrir pendant les règles ou même que mes douleurs chroniques étaient liées au stress. J’avais fini par ne plus chercher, me sentant incomprise, non accueillie. Je finissais même par intégrer le fait que tout se passait dans ma tête.

Heureusement la sophrologie a ce pouvoir extraordinaire de nous aider à développer notre conscience corporelle. Au fil des séances elle m’a permise d’être plus précise sur mes ressentis, sur mon approche de la douleur mais aussi d’avoir plus confiance en moi lorsque je consultais des médecins. J’ai fait le choix de reprendre les consultations en changeant mon approche pour communiquer sur mes symptômes et mon intuition qu’il se tramait quelque chose au niveau de mon utérus. J’ai eu la chance de tomber sur une jeune médecin généraliste qui connaissait le sujet. Elle a rapidement fait le rapprochement et m’a adressée dans le centre de référence, l’hôpital Saint Joseph à Paris qui a confirmé le diagnostic à l’aide d’une échographie endovaginale. Désormais, de plus en plus de médecins sont sensibilisés et formés au dépistage de cette maladie. On peut espérer que le diagnostic soit posé plus rapidement. 

Pourquoi avoir décidé de concentrer ta pratique de sophrologue sur l’endométriose?

J’offre à ces femmes ce que j’aurais aimé trouvé avant même le diagnostic : écoute et empathie. J’ai à coeur de leur transmettre tout ce que j’ai pu trouver dans la sophrologie. En leur laissant le soin de parcourir leur propre chemin, je les accompagne vers plus de sérénité et de douceur dans leur  vie personnelle et professionnelle aux côtés de l’endométriose. 

Où en es-tu de la gestion de ta maladie?

Cela fait trois ans que je suis diagnostiquée. Chez moi l’endométriose est venue se développer sur les ligaments utéro-sacrés. Je n’ai pas eu à subir d’opérations chirurgicales. J’ai un suivi annuel auprès de l’équipe compétente de l’hôpital Saint Joseph. Aux dernières nouvelles la maladie ne progresse plus, il y a même une diminution des lésions.

Plus globalement, la maladie a provoqué chez moi une prise de conscience bien plus globale sur mon mode de vie:  mon environnement quotidien, mon alimentation et mon rapport au corps. J’ai par exemple revu totalement mon alimentation en me tournant vers l’alimentation anti-inflammatoire. J’ai le sentiment d’avoir pu établir un nouveau rapport à la nourriture, sans ressentir de privation, bien au contraire. J’apprivoise la douleur par la sophrologie, je travaille la mobilité de mon bassin et des fascias par la pratique hebdomadaire du yin yoga pour trouver du confort dans l’inconfort. Le tout couplé à des consultations en acupuncture et ostéopathie. À chacun les méthodes qui lui correspondent. 

Dans mon agenda chaque mois, je prends le temps d’y inscrire mon cycle, notamment pour programmer mes rdvs extérieurs dans les phases les plus dynamiques. Tout cela m’a permis de retrouver une forme de pouvoir sur ma vie, par rapport à la maladie.

Et si vous me parliez de vous maintenant ? 

La simple démarche de contacter un praticien est en soi un premier pas vers votre mieux-être…

7 + 5 =

Des mots pour témoigner de leur expérience 

Laurie m’a accompagnée à prendre soin de moi, avec des techniques et outils concrets et faciles à s’approprier. Tout cela dans un contexte d’écoute incroyable, d’ajustement immédiat à mes besoins et une réelle empathie.

Tout simplement merci!

Magali P.

Laurie est une très bonne sophrologue, très à l’écoute.

Elle s’est très bien adaptée à mes problématiques assez spécifiques et a été vraiment présente lors de changements dans ma vie !

Je la recommande à quiconque souhaite explorer un peu mieux son corps, gérer mieux son anxiété ou pour des problématiques plus personnelles !

Emmy D.

Quel accompagnement chaleureux et quel mouvement positif dans ma vie !

Maintenant que j’ai en ma possession des techniques pour gérer la douleur elles se font moins présentes. J’ai appris à les observer avec plus de distance. C’est comme si je m’étais enfin réconcilier avec mon corps.  

Je retrouve du plaisir à sortir sans crainte de devoir quitter les amis si une crise pointe le bout de son nez.  

Je me sers régulièrement des pratiques enregistrées pour être désormais autonome.

Merci Laurie pour votre présence

Stéphanie L.

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La sophrologie s’inscrit dans une démarche d’accompagnement complémentaire à un suivi médical. En aucun cas, elle ne se substitue à un traitement médical.